Troisième dimanche de l'Avent
"Dans les évangiles, deux personnes sont importantes: Jésus et Jean-Baptiste, son cousin.
Ce sont deux personnalités différentes mais qui sont unies par le fait que ce sont deux hommes justes.
Comme eux, chacun a sa personnalité, chacun a sa façon de prier Dieu.
L'évangile de ce matin est importante : en effet, c'est comme si Jean-Baptiste avait des doutes. "Es-tu celui qui doit venir ou devons-nous attendre un autre?", telle est la question qu'il pose à Jésus.
Pourquoi cette question? Parce que Jean-Baptiste avait entendu les oeuvres réalisées par Jésus et ces oeuvres n'entraient pas dans sa façon de concevoir le Messie. Jean-Baptiste était déçu.
En fait, le peuple juif et Jean-Baptiste n'attendaient pas un Messie comme Jésus, ils attendaient un Messie puissant qui allait chasser l'occupant romain. Au lieu de cela, il partage le repas avec les païens, fréquente des femmes de mauvaise vie et les voleurs.
Jésus ne condamne pas, il accueille.
De nos jours, c'est encore d'actualité: il existe toujours une dualité au sein de notre église: certains voient le Messie comme Jean-Baptiste, certains voient le Christ chez les exclus, les gens de mauvaise vie.
Il y a beaucoup de lois mais cela ne résout pas les problèmes, il y a encore plus de violence.
On pense qu'en opprimant , condamnant les personnes, on résout les problèmes de la société. En fait, c'est par l'éducation et un bon accompagnement, en responsabilisant la personne.
C'est avec la douceur que l'on résout les choses."